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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Il
est bien connu que le président Macron est un homme juste. Ainsi, lorsqu’il fait une faveur à l’Arménie, ou aux Arméniens, dans la foulée l’Azerbaïdjan
reçoit un geste équivalent.
Laissons
de côté les commémorations de dates anniversaires ou les remises de médailles,
lesquelles ne mangent pas de pain mais intéressons-nous plutôt aux actes sur le
terrain.
En
tant que coprésident du groupe de Minsk de l’OSCE avec les Etats-Unis et la
Russie, chargé de résoudre le conflit du Haut-Karabakh, la France se doit
d’être neutre. Comme d’ailleurs les deux autres qui, hélas, sont loin d’être
des saints dans ce domaine. Ils fournissent armements et autres matériels
militaires sans se soucier de savoir contre qui ils vont servir. Eux au moins
ont la décence de le dire sans se cacher sous de faux semblants.
Et
comme cela ne suffisait pas, des élus politiques – américains et russes - de
tous bords se rendent au Haut-Karabakh, au grand dam de Bakou, alimentant au
passage la liste noire des ‘persona non grata’ du ministère des Affaires
étrangères azerbaidjanais. Cerise sur le gâteau, le Congrès américain se permet
même de voter une subvention pour le Haut-Karabakh à travers l’’agence USAID. S’en
prendre à la Russie ou aux Etats-Unis n’est pas évident, même pour un dictateur
aux dents longues. Aussi, Aliev enjôle le maillon faible de la coprésidence.
Passage sous le radar.
Il
est par exemple interdit de vendre du matériel militaire à l’une des parties
susceptible de servir contre l’autre partie. Alors, la France a vendu un
satellite de télécommunications à Bakou, mais … suite à quelques modifications,
il sert également de satellite d’observations. Un fait confirmé par le chef du
département des Affaires étrangères de l'administration présidentielle
azerbaïdjanaise ainsi que du ministère des Affaires étrangères azerbaidjanais.
«Un bienfait n’est jamais perdu».
Le
pic de cette «équité» a été atteint cette année. Comme
les relations sont excellentes entre Paris et Bakou, à l’image des ministres
des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et Elmar Mammadiarov, il a suffi que
l’ambassade d’Azerbaïdjan de Paris se plaigne que des élus français font de
l’humanitaire ou du social – même avec
de l’argent non public – envers les habitants du Haut-Karabakh, pour que la
puissance publique annule les accords d’amitié passés avec les Karabakhiotes.
Profitant
de cette ‘excellence’, et pour ‘remercier’ la France de s’être exécutée envers
ces ‘mauvais’ élus français qui outrepassent leurs droits en se rendant en
territoire azerbaidjanais occupé – entendez par là le Haut-Karabakh, le potentat
azerbaidjanais lui a ouvert en grand ses portes commerciales.
Ainsi,
une délégation française conduite par le ministre de l'Economie et des
Finances, Bruno Le Maire, comprenant le patron du Mouvement des entreprises de
France (MEDEF) Geoffroy Roux de Bézieux, accompagnés d’une soixantaine de chefs
d’entreprises, - dont Thales, le groupe d'électronique spécialisé dans
l'aérospatiale, la défense, la sécurité, déjà fournisseur - , s’est rendu à
Bakou pour signer quelques juteux contrats. Comme dit le proverbe : «Il
faut battre le fer quand il est chaud». D’autant que dans cette région,
on ne sait jamais, le vent peut tourner … .
Le
président Macron peut être content : un rayon de soleil dans sa politique
étrangère.
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Arménie
Les 27 et 28 juillet, les forces
armées azerbaïdjanaises ont lancé des actes de provocation au Nord-est de l'Arménie,
impliquant des tireurs isolés, entraînant la mort d’un soldat et blessant deux
autres.
"Les
violations intentionnelles et provocatrices du cessez-le-feu par l'Azerbaïdjan
sont en contradiction avec les engagements pris de respecter et de renforcer le
cessez-le-feu, qui ont également été récemment réaffirmés au niveau des
dirigeants des deux pays lors du Sommet de Vienne le 29 mars
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Turquie
«La situation concernant l'acquisition par
Ankara des systèmes de missiles anti-aériens russes S-400 n'affecte pas les
relations de la Turquie avec l'OTAN. La Turquie n'a aucun problème avec l'OTAN.
La Turquie fait partie des cinq premiers pays qui apportent une contribution
significative à l'OTAN,» a déclaré aux
journalistes le ministre des Affaires étrangères turc Mevlüt Çavuşoğlu.
La Turquie et l'OTAN s'opposent
activement sur l'acquisition de S-400 (montant : 2,5 milliards de dollars)
par la Turquie. Les premières livraisons ont commencé le 12 juillet. Le 17
juillet, l'attaché de presse de la Maison Blanche a déclaré dans un communiqué
que la décision de la Turquie d'acquérir des missiles russes S-400 l'empêchait
de continuer à participer à la création du chasseur-bombardier américain de
cinquième génération, le F-35.
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Azerbaïdjan
Le Président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, a reçu une délégation
conduite par le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire.
Rappelant sa visite réussie en France
l'année dernière, le chef de l'Etat a déclaré que des discussions fructueuses
avec le président Emmanuel Macron avaient contribué au développement de
relations de partenariat entre l'Azerbaïdjan et la France. Constatant le succès
de la coopération économique, le président Aliev a souligné l'importance des
relations commerciales et des visites réciproques de représentants du monde des
affaires à
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Le
coin des experts
«Le rôle des Nations Unies et des autres
organisations internationales dans le monde a tendance à diminuer, ce qui est
dangereux. Cela pourrait conduire à la création d'un nouveau format de sûreté nucléaire,
notamment entre la Russie et les États-Unis,» a
déclaré le turcologue Ruben Safrastian,
directeur de l’Institut d’études orientales de l’Académie nationale des
sciences d’Arménie.
"La preuve en est aussi la déclaration
de Trump selon laquelle la Russie et les États-Unis pourraient parvenir à un
accord sur la réduction des risques liés aux armes nucléaires. En en évaluant
la situation générale, il est difficile de dire que nous assisterons à
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az