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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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A
l’instar de Jules César à la bataille de Zéla, le résultat du déplacement
du président Recep Tayyip Erdoğan aux Etats-Unis peut se définir comme
victorieux. Ayant imposé sa version négationniste des faits concernant le
génocide des Arméniens à l’équipe présidentielle, il a obtenu avec la
complaisance du sénateur pro-Trumpien, Lindsey Graham, le blocage du vote du
Sénat sur le sujet, et a réussi à tirer son épingle du jeu concernant ses achat
à la Russie de systèmes anti-aériens et anti-missiles S-400.
Autant
le premier point ne pose pas de problème majeur à l’Administration américaine, car
depuis des décennies elle refuse le terme de ‘génocide’ pour définir les
événements de 1915, autant le second point a du mal à passer. Les menaces
américaines liées aux missiles russes ont peu d’effets sur le sultan ottoman.
La
question qui se pose est toujours la même. Les Etats-Unis peuvent-ils se passer
de l’alliée, même infidèle, qu’est la Turquie ? La réponse est hélas non !
Et ce pour au moins deux raisons.
La
première et la plus importante, c’est la situation géostratégique de la
Turquie. Les Etats-Unis s’appuient sur deux Etats qui sont ses bras armés dans
la région : Israël et la Turquie ; Et chacun pour des raisons
différentes, voire totalement opposées sur certains points. Même lorsque
Erdoğan tance Netanyahou au sujet des palestiniens, Tel-Aviv refuse de
reconnaitre le génocide des Arméniens. Le business Israël – Turquie/Azerbaïdjan
se porte bien, merci.
La
seconde raison et non des moindres, Ankara est membre de l’OTAN depuis 1952 -
soit deux ans après sa création, et à ce titre, non seulement il achète du
matériel militaire américain, mais héberge
sur son territoire la plus grande base de l’OTAN : Incirlik. Elle a
beaucoup servi et sert toujours de point de départ aux bombardements effectués
par la coalition contre le réseau terroriste Al-Qaïda, puis contre les
Talibans, et plus récemment contre Daech et l’Etat Islamique.
Quant
aux échanges commerciaux, bien que corrects, ils ne figurent pas parmi les
points forts des relations américano-turques.
Quid
de l’Arménie dans ces mouvements géostratégiques ?
Elle
est agitée comme un fétu de paille entre les deux grands, son poids est tel,
qu’elle ne sert même pas de variable d’ajustement. Certes, Washington, par OTAN
interposée, la remercie de fournir un contingent en Afghanistan et au Kosovo,
tout comme Moscou, la remercie pour avoir envoyé une équipe médicale en Syrie.
Même l’ONU y va de son couplet, pour l’hébergement de réfugiés arméno-syriens.
Est-ce
suffisant pour faire progresser les négociations de paix liées au conflit du
Karabakh ? Même pas ! Les coprésidents se contentent de renvoyer les
parties dos à dos citant les normes internationales et les accords d’Helsinki,
et l’un d’entre eux (suivez mon regard) va jusqu’à annuler les Chartes
d’amitiés avec le peuple de l’Artsakh au motif que c’est reconnaitre
l’indépendance du Haut-Karabakh. C’est beau cette droiture surtout si l’on vend
des armes à l’un des belligérants.
Après
ce beau «geste d’amitié» envers l’Azerbaïdjan, il ne fait aucun doute que Bakou
renverra l’ascenseur sous forme de contrats juteux.
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Arménie
Les ministres des Affaires étrangères
arménien et ukrainien, Zohrab Mnatsakanian
et Vadym Prystaiko, ont prononcé un discours devant l'Institut suédois des Affaires
internationales, à l'occasion du dixième anniversaire du partenariat oriental.
Au cours de la séance de
questions-réponses qui a suivi leurs interventions, à la demande d'un député
azerbaïdjanais sur le Haut-Karabakh, si l'Arménie était prête à saisir le
tribunal international aux côtés de l'Azerbaïdjan "pour
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OSCE
Le 13 novembre, conformément à
l'accord conclu avec les autorités de la République d'Artsakh (République du
Haut-Karabakh), la Mission de l'OSCE a planifié une surveillance du cessez-le-feu à la frontière entre l’Artsakh et l'Azerbaïdjan,
Le suivi côté Artsakh a été assuré par
l’ambassadeur Andrzej Kasprzyk (Pologne), Ognjen Jovic (Bosnie-Herzégovine) et
Ghenadie Petrica (Moldavie), à l'Est du village de Taliche dans la région de
Mardakert.
Côté Azerbaïdjan, la mission était
conduite par Mihail Olaru (Moldavie) et Simon Tiller (Grande-Bretagne), à la
ligne de contact dans le district de Terter.
La surveillance s’est déroulée
conformément au calendrier convenu. Aucun incident n’a été relevé.
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Azerbaïdjan
L’Ambassadeur de Russie en
Azerbaïdjan, Mikhaïl Bocharnikov, a
été convoqué au ministère des Affaires étrangères à Bakou, où il a reçu une
note de protestation à l’occasion du voyage à Moscou de représentants de l’Artsakh
(Haut-Karabakh), qui, selon le ministère se sont tenues «des réunions avec un certain nombre de représentants d'experts et de
centres universitaires russes".
Bakou a fait valoir que
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Etats-Unis
Pendant des siècles, les Khatchkars (Pierre-Croix) sacrés de Djoulfa
ont résisté sur les rives du fleuve Araxe - des pierres tombales imposantes et
richement sculptées du XVIe siècle, une armée de 10.000 stèles, gardant avec
fermeté le plus grand cimetière arménien médiéval du monde. Les tremblements de
terre, la guerre et le vandalisme ont diminué leurs rangs, mais au milieu du
XXe siècle, il restait encore des milliers de Khatchkars.
Aujourd'hui, cependant, plus une seule
sculpture de grès n’existe à Djoulfa, dans la région reculée du Nakhitchevan en
Azerbaïdjan. Malgré une
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France
Le Premier ministre Nigol Pachinian et son épouse Anna Hagopian ont effectué une visite
de travail en France du 11 au 12 novembre pour participer à la deuxième
conférence de paix de Paris et à la 40e conférence générale de l'UNESCO.
Le premier jour de la visite, Nigol Pachinian
a assisté à une réception officielle organisée au nom du président français en
l'honneur des chefs d'État et de gouvernement participant à la deuxième
conférence de paix de Paris. Le Premier ministre a
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Turquie
Le porte-parole du ministère des
Affaires étrangères turc, Hami Aksoy,
a déclaré :
«La Turquie n'a jamais oublié les atrocités
commises par la Grèce contre les Turcs. La Grèce a systématiquement anéanti les
Turcs et les Musulmans dans la région pendant et après la période
d'indépendance de l'Empire ottoman.
Nous constatons que la Grèce continue de
prendre parti pour les cercles hostiles contre la Turquie et soutient leurs
positions sans fondements et leurs allégations".
Cette déclaration faisait suite aux
propos du président grec Prokopis
Pavlopoulos qui avait appelé la Turquie à reconnaître les crimes des
régimes passés contre les Arméniens et les Grecs, dans un message suite à sa
rencontre à Erevan avec le président de l'Arménie, Armen Sarkissian, le mardi 6
novembre.
«La Grèce fait savoir à la Turquie, notre
amie et voisine, qu’il serait dans son intérêt et que cela rehausserait sa
réputation internationale si elle présentait courageusement ses excuses pour
des crimes contre l’humanité que ses anciens dirigeants ont commis avec
bravoure contre les Arméniens et les Grecs»,
avait déclaré Pavlopoulos.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az