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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Comment
dénigrer l’Arménie aux yeux de la communauté internationale ? C’est
l’objectif que se sont fixés depuis des années les dirigeants azerbaïdjanais.
Le
premier axe consiste à mettre en avant le fait qu’une partie du territoire azerbaïdjanais est occupée par des militaires arméniens. Ce qui permet à Bakou de s’appuyer exclusivement
sur la notion d’intégrité territoriale.
Ce que le dictocrate Aliev oublie volontairement de dire, c’est le
pourquoi de cette «occupation» ; laquelle est la conséquence des pogroms perpétrés
envers la population civile arménienne vivant en RSS d’Azerbaïdjan.(1)
Action
en partie réussie, puisque toute la communauté internationale valide
l’intangibilité des frontières, et que les coprésidents du groupe de Minsk de
l’OSCE l’on intégrée dans leurs propositions qui s’appuient sur les Accords
d’Helsinki et le droit international.
Le
second travail de sape, c’est de faire passer les Arméniens pour des assassins
en puissance, voire pour des génocidaires, en déformant la réalité des faits.
Action ayant peu d’échos dans la communauté internationale. Seuls quelques
rares pays et/ou régions ‘aficionados’ de l’Azerbaïdjan – Turquie en tête, soutiennent
que les Arméniens ont perpétré un génocide à Khodjaly.(2)
Et
comme tout cela ne donne pas les effets escomptés, l’Azerbaïdjan a soudoyé des
Représentants et/ou des élus dans les organismes internationaux pour le
soutenir. Tout le monde a encore en mémoire «la diplomatie du caviar» utilisée
par les délégations azerbaïdjanaises. Axe abandonné depuis suite au scandale
créé.
Cette
activité vers l’internationale n’empêche évident pas les actions contre
l’Arménie. Directement par des méthodes coercitives en envoyant périodiquement
des commandos attaquer les positions de l’ennemi, quand ce n’est pas une
tentative d’invasion comme en Avril 2016 ; Ou indirectement en s’attaquant
au patrimoine arménien.
Et
quand des militaires azerbaïdjanais sont pris la main dans le sac en train de
commettre leurs méfaits, les diplomates en poste à l’étranger n’hésitent pas à
se lancer dans des mensonges éhontés. Le dernier en date est celui du consul
général de l'Azerbaïdjan de Californie, Nasimi Aghayev, qui a qualifié la
destruction des Khatchkars de Djoulfa (Nakhitchevan) de «fantasme de l'imagination
de l'Arménie.” (3)
Le
mensonge érigé en discours officiel.
(1) La réponse de l’Arménie pour la
première de ces actions a été tout aussi respectueuse des droits de chacun.
Selon la législation et la constitution en vigueur dans l’Union soviétique, l’Oblast du
Nagorny-Karabakh (Haut-Karabakh) était autonome et rattachée à la RSS
d’Azerbaïdjan. Ce qui veut dire qu’il ne faisait pas partie intégrante de la
RSS comme un district lambda, et qu’à ce titre il était en droit de demander
son détachement de la dite RSS. Ce qui fut fait en 1988, entraînant dans un
premier temps les pogroms anti-arméniens, puis d’une manière plus musclée en
1991 au lendemain de l’implosion de l’URSS. L’Armée azerbaïdjanaise est entrée
en action. Face à cela, l’Arménie est intervenue militairement pour éviter des
massacres de masses. La victoire militaire de l’Arménie s’est soldée par la
perte pour l’Azerbaïdjan de sept de ses districts entourant la région autonome du
Haut-Karabakh. Zones tampons sécurisant le Haut-Karabakh.
(2) Traiter l’Arménie de pays génocidaire
relève du fantasme poursuivi par les négationnistes. Depuis des décennies les
Arméniens du monde entier se battent pour faire reconnaître le génocide des
Arméniens perpétré par l’empire ottoman en 1915. D’où l’idée ‘tordue’ de transformer
le massacre des civils de Khodjaly – commis par l’opposition azerbaïdjanaise -,
en génocide, le coller sur le dos des Arméniens et élever tout un tas de
monuments commémoratifs. Une idée probablement soufflée par la Turquie,
spécialiste de la question. Démarche qui demande un certain cynisme que le clan
Aliev n’a pas hésite à franchir. Tout est bon pour créer un sentiment
anti-arménien et haineux dans la population ce qui pour les dirigeants azéris a
deux avantages : 1- ‘souder’ les gens grâce à leurs discours
bellicistes ; 2- Détourner leur attention des problèmes sociétaux internes
(libertés, droits de l’homme, etc.).
(3) La destruction des milliers de
Khatchkars par l’armée azerbaïdjanaise du cimetière médiéval de Djougha (Julfa),
a été filmé en direct de la rive iranienne de l’Araxe. 10-12 décembre 2005. (vidéo en VO avec une première
partie historique)
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Arménie
Le Ministère des Affaires étrangères
de l'Arménie a confirmé les informations concernant le programme d'échange
entre les journalistes arméniens et azerbaïdjanais.
"Du
17 au 21 novembre, des échanges de journalistes ont eu lieu: des représentants
des médias d'Arménie et d'Artsakh se sont rendus en Azerbaïdjan, tandis que des
représentants des médias d'Azerbaïdjan se sont rendus en Arménie et en Artsakh.
Le programme a été préparé et
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Relations
Arménie-Italie
«Le dialogue politique de haut niveau entre
l’Arménie et l’Italie peut éventuellement déboucher sur le développement de
relations économiques,» a-t-il déclaré
lors d’une rencontre avec la présidente du Sénat, Maria Elisabetta Casellati.
Notant que l'Italie suivait de près
les réformes en cours en Arménie, Casellati a assuré que son pays était
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Artsakh
Le mémorandum précise notamment que le
droit international prévoit la responsabilité des États pour les crimes commis
par ses agents.
Cette norme de droit international,
qui a été codifiée à
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Azerbaïdjan
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Turquie
"L'OSCE est une organisation
internationale très importante créée pour assurer la sécurité et la stabilité
en Europe. L'une des tâches importantes de l'OSCE consiste à résoudre le
conflit du Haut-Karabakh.
Malgré de nombreuses années, le conflit n’ait
pas encore été résolu. Les paramètres pour résoudre le problème sont connus. Ce
sont ceux avancés par l'ONU et l'OSCE qui indiquent que le règlement du conflit
doit se résoudre conformément au droit international dans l'intégrité
territoriale de l'Azerbaïdjan.
En attendant, les territoires azerbaïdjanais
n'ont pas encore été libérés de l'occupation et, par conséquent, nous jugeons
l'activité de l'OSCE dans ce domaine, insatisfaisante. Toutefois, nous
soutenons l'OSCE, qui est l'organisation la plus importante dans le règlement de
ce conflit," a-t-il précisé.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az