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Commentaires
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2020
commence plutôt mal, déjà deux morts et plusieurs blessés depuis le 1er
Janvier à la ligne de contact entre l’Artsakh et l’Azerbaïdjan. C’est
probablement la manière azerbaïdjanaise de commémorer le 30e anniversaire des
pogroms anti-arméniens de Bakou.
Car
peu de choses ont changé depuis cette date dans la mentalité et dans la
méthodologie des dirigeants azéris : Les Arméniens restent l’ennemi à
abattre, voire à éradiquer. Non seulement ils vivent sur les terres ‘ancestrales
azéries’, c’est-à-dire les ¾ de l’Arménie actuelle, (dixit Ilham Aliev), mais
occupent depuis 1994 20% du territoire azerbaïdjanais, un comble !
L’histoire
officielle de la république d’Azerbaïdjan fait force de loi et prime sur tout
autre document émanant de l’étranger. Les événements qui se sont déroulés au
moment de la soviétisation du Caucase et durant les soixante-dix ans qui ont
suivi, sont édulcorés et expurgés. Ne compte aujourd’hui que la république d’Azerbaïdjan,
copie conforme de l’ex-RSS d’Azerbaïdjan, façonnée par Staline et rien ne doit
changer. Il faut avouer que la communauté internationale ne s’est pas cassée la
tête au moment de l’implosion de l’URSS et s’est contentée de valider pro-formats
les quinze républiques soviétiques.
On
notera au passage une constante propre aux historiens étatiques turcs, qu’ils
soient azéris ou ottomans, de récrire l’histoire en chargeant les Arméniens de
tous les méfaits, ou mieux, en mettant sur leurs dos leurs propres
exactions - comme par exemple accuser les Arméniens du massacre de
Khojalu, commis par les opposants au président azerbaïdjanais Mutalibov,
prédécesseur d’Heydar Aliev, le père de l’actuel potentat.
Si
le discours des officiels azerbaïdjanais à sa population est une suite de diatribes
anti-arméniennes prônant la vengeance et la reprise de la guerre, c'est-à-dire
tout le contraire lorsqu’il s’adresse à la communauté ou aux organisations
internationales. En résumé : les militaires arméniens doivent totalement se
retirer de tous les territoires occupés – Haut-Karabakh et districts
environnants, et seulement après les négociations de fond pourront reprendre.
Au
fait pour négocier quoi ? Le devenir des 150.000 Arméniens du
Haut-Karabakh, coupés de l’Arménie et noyés au milieu de centaines de milliers
d’Azerbaidjanais au sein de la république d’Azerbaïdjan ? Puisque le
Haut-Karabakh fera partie intégrante de l’Azerbaïdjan, qui va aller les
défendre ? La Russie ? Cela ne fait pas partie de ses accords ; Les
Etats-Unis ? Trump ne sait même pas où cela se trouve ; La
France ? Elle a suffisamment à faire en Afrique. Donc, cela revient tout
simplement à sceller le sort des Arméniens du Haut-Karabakh !
Au
fait, quelle est la définition d’un marché de dupes ?
Ce
n’est certes pas en passant sous silence les exactions commises par la
population et la milice azerbaïdjanaises entre 1988-1993 ou en fermant les yeux
sur ses dérapages permanents depuis la signature du cessez-le-feu en 1994 que les
dirigeants azerbaïdjanais vont changer leur politique. Ils n’ont que faire des
propositions des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE.
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Arménie
«L'arménophobie est devenue une politique
d'État et un credo en Azerbaïdjan. Aujourd'hui, nous commémorons les victimes
des pogroms, des nettoyages ethniques et des déportations massives des
Arméniens à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan. Il y a trente ans, la communauté
internationale a été témoin et condamné les massacres commis contre la
population arménienne à Bakou,» a déclaré le
Premier ministre Nigol Pachinian à
l'occasion du 30ème anniversaire des pogroms anti-arméniens de Bakou.
En
1990, à la suite de la politique de répression et de nettoyage ethnique lancée
par le massacre de Sumgaït, seuls 35 à 40.000 Arméniens sur les environ 250.000
sont restés à Bakou, pour la plupart des personnes âgées et sans défense. Leur
sort a été encore plus
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OSCE
Le 16 janvier, conformément à l'accord
conclu avec les autorités de la République d'Artsakh (République du
Haut-Karabakh), la Mission de l'OSCE a procédé à une surveillance du régime de cessez-le-feu à la frontière entre
l'Artsakh et l'Azerbaïdjan.
Côté République d'Artsakh, le suivi a
été effectué par Ghenadie Petrica (Moldova) et Mihail Olaru (Moldova) au
Nord-est d'Akna.
De l'autre côté, la surveillance a été
menée par l'Ambassadeur Andrzej Kasprzyk, Simon Tiller (Grande-Bretagne) et
Martin Schuster (Allemagne).
Le suivi s'est déroulé conformément au
calendrier convenu. Aucun incident n’a été relevé. Toutefois, la partie
azerbaïdjanaise n'a pas conduit la mission de l'OSCE sur ses positions de
première ligne.
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Russie
«Il y a des progrès dans la mise en œuvre des
«petits pas» que les ministres des Affaires étrangères ont convenus lors d'une
réunion à Moscou en avril 2019 dans le cadre du suivi des accords conclus entre
le président de l'Azerbaïdjan et le Premier ministre de l'Arménie à Vienne en
mars 2019», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères en réponse aux
questions des journalistes.
«La situation à la frontière et la ligne de
contact reste relativement calme. La ligne directe entre Erevan et Bakou est en
place. Nous pensons que cela témoigne de l'intention des parties de prendre des
mesures concrètes visant à préparer les populations à la paix.
Toutefois, aucun progrès n'a encore été
accompli sur les questions importantes de règlement des conflits.
Nous espérons une reprise des conversations
de fond entre les pays,» a conclu le
communiqué.
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Union
européenne
«Le Parlement européen n'observera pas les
élections anticipées en Azerbaïdjan prévues le 9 février prochain,» a déclaré le Parlement
européen dans un communiqué.
Selon le communiqué, si un membre du
Parlement européen décide d'observer ces élections, il le fera en son nom propre
et ne représentera en aucun cas le point de vue ou la position du Parlement
européen.
La raison du refus n'est pas indiquée.
Lors des élections précédentes, un certain nombre de représentants du Parlement
européen avaient suivi le bon déroulement des votes. Cependant, leurs
conclusions avaient été critiquées par les forces démocratiques
azerbaidjanaises, qui ont accusé les parlementaires européens de ne pas avoir
sciemment remarqué les nombreuses violations et justifié ainsi les
falsifications.
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Azerbaïdjan
"Notre position sur le conflit du
Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan reste inchangée. Notre position
de principe est que ce conflit doit être résolu dans l'intégrité territoriale
de notre pays. Le Haut-Karabakh est une ancienne terre azerbaïdjanaise, partie
intégrante de l'Azerbaïdjan d'une communauté internationale. Toutes les
principales organisations internationales ont pris des décisions et des
résolutions sur le conflit et ont exprimé leur position", a déclaré le président Ilham Aliev dans son message de félicitations au peuple
azerbaïdjanais à l'occasion de la Journée de solidarité des Azerbaïdjanais du
monde et du Nouvel An ; et de poursuivre :
"Le Conseil de sécurité des Nations
Unies a adopté quatre résolutions qui stipulent explicitement que
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az