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Commentaires
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Des
élections législatives ont eu lieu récemment en Azerbaïdjan. Devinez qui est
sorti vainqueur des urnes ? Le Parti Nouvel Azerbaïdjan (Yeni Azərbaycan
Partiyası - YAP), c'est-à-dire le parti du potentat Ilham Aliev, président de
père en fils depuis 1993. Avec cette particularité que la vice-présidente de la
dite république est la femme du dictateur. On ne sait jamais si par malchance
le N°1 venait à disparaitre, deux précautions valent mieux qu’une ! Isn’t
il ?
Petite analyse électorale :
Le
YAP a obtenu 57,6% des voix, c'est-à-dire 72 des 125 sièges du parlement. Vous
me direz qu’avec un tel score, on ne peut pas appeler cela une dictature. Mais
en Azerbaïdjan plus qu’ailleurs le diable se cache dans les détails.
En
épluchant les résultats, on voit que :
1- Tous les autres partis politiques
ont obtenus au mieux qu’un seul siège ; 2- Que les députés indépendants (non-inscrits) ont obtenus au total
43 sièges.
Or,
dans une dictocratie, ou on est pour ou on est contre le régime en place, il ne
peut exister d’élus indépendants et/ou neutres. A partir de ce simple constat,
les 43 élus non-inscrits sont à ajouter aux 72 ‘godillots’ officiels d’Aliev. On
voit mal ces braves gens voter contre les propositions du président à vie. Ce
qui donne 115 sièges pour le clan Aliev et 10 pour l’opposition.
C’est
sûr qu’annoncer que 92% du parlement est à sa botte, cela fait désordre, surtout
si l’on veut s’attirer les bonnes grâces de la communauté internationale.
Communauté internationale qui, écoutant son propre courage, fera passer ses
intérêts financiers avant ses valeurs démocratiques.
Suite
à ces malversations, les institutions européennes ont émis divers reproches
voire des commentaires acerbes. (Cf. § Azerbaïdjan). Tout comme le charbonnier
est maître chez lui, le dictocrate l’est pour son pays, il n’a que faire des observations
venant de l’étranger. Ses diplomates et autres représentants officiels sont là
pour arroser les ‘maillons faibles’ occidentaux à coup de caviar ou de voyages
culturels tous frais payés.
Sacré
Ilham, prendre les observateurs pour ce qu’ils ne sont pas, c’est vraiment une
démarche de potentat.
Bien
évidemment, tout ceci se fait sous l’œil attentif de Moscou. Tant que la
géostratégie du camarade Poutine n’est pas dérangée, les ex-RSS ont les mains
libres tant sur le plan de politique intérieure qu’extérieure. La ligne rouge
consiste à ne pas entraver les intérêts russes et/ou à trop fricoter avec les
Etats-Unis par OTAN interposée.
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Arménie
Le ministère arménien des Affaires étrangères a publié une déclaration
sur le centenaire des pogroms arméniens de Chouchi.
«Aujourd'hui, nous nous joignons à nos
compatriotes d'Artsakh pour rendre hommage à la mémoire des milliers de
victimes des massacres anti-arméniens perpétrés à Chouchi il y a un siècle.
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Union
européenne
La Commission européenne a proposé des objectifs politiques à long
terme du partenariat oriental au-delà de 2020.
Le 18 mars, la Commission européenne
et le haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique
de sécurité ont présenté une proposition pour les objectifs politiques à long
terme du partenariat oriental au-delà de 2020. Ces objectifs visent à accroître
le commerce, à renforcer la connectivité et à
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ONU
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a appelé à un
cessez-le-feu mondial immédiat dans tous les coins du monde.
«Notre monde fait face à un ennemi commun:
COVID-19. Le virus ne se soucie pas de la nationalité ou de l'origine ethnique,
de la faction ou de la foi. Il attaque tout, sans relâche.
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Artsakh
Le ministère de la Défense de la République d'Artsakh a déclaré :
«Des unités de l'armée de défense qui
soi-disant ont eu recours à de la provocation, laissant un soldat dans la zone
neutre, ne sont rien d'autre que de la désinformation.
Les unités de l'armée de défense restent
attachées au régime de cessez-le-feu. La situation sur la ligne de contact
Artsakh-Azerbaïdjan reste relativement stable.
Nous exhortons donc la partie azerbaïdjanaise
à s'abstenir de toute stratégie d'aggravation de la situation et à de nouvelles
tensions."
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Azerbaïdjan
Le président de la communauté
azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh, Tural
Ganjaliyev a déclaré :
«Récemment, un certain nombre d’Arméniens (les
noms n'ont pas été divulgués pour des raisons de sécurité) du Haut-Karabakh, se
sont tournés vers moi pour m’informer de l'augmentation du nombre de personnes
infectées par des troubles respiratoires aigus. L’état déplorable des
infrastructures de santé, le manque de tests, le manque de personnel médical, est
lié au fait que
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de l’APCE, de l’Union européenne. ainsi que de ONU-Droits-de-l’homme.