Arménie-Azerbaïdjan ou la quadrature du cercle




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Le gouvernement azerbaidjanais et/ou ses représentants à travers le monde déclarent Urbi et Orbi : 1- Que le Haut-Karabakh est une partie intégrante de l’Azerbaïdjan ; 2- Qu’il n’est absolument pas question qu’il puisse s’autodéterminer et encore moins qu’il devienne indépendant.

A part ce «point de détail», comme dirait un certain Mr Le Pen, les négociations de paix sur le conflit du Haut-Karabakh n’ont aucune raison de ne pas aboutir. Partant de là, selon les dires du potentat azéri, les empêcheurs de tourner en rond sont les Arméniens. C’est vrai quoi ! Le camarade Lénine leur a donné le Haut-Karabakh, alors composé à 94% d’Arméniens, et donc il n’est pas question de rendre quoi que ce soit à qui que ce soit ; point barre !
Et nos chers coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE (Etats-Unis, Russie et France) en charge de la résolution du conflit, se contentent de répéter inlassablement les principes généraux du droit international, la Charte des Nations-Unis et/ou le Décalogue de l'Acte final d'Helsinki, et s’étonnent que les négociations de paix ne progressent pas.

Mise à part la Russie, qui connait pertinemment son histoire – et pour cause, les Etats-Unis et la France se fichent royalement de savoir qui a raison ou qui a tort, l’important pour eux est que les affaires commerciales, civiles et militaires, continuent avec les belligérants ; et accessoirement sur un plan géostratégique, en profiter pour empiéter sur «l’étranger proche» du camarade Poutine.

Vu que les discours officiels et les divers communiqués des dirigeants azerbaidjanais ne suffisent plus à convaincre les chancelleries occidentales du bien fondé de leur position, les ambassadeurs sont mis à contribution pour toucher le public. Ainsi, le diplomate en poste à Rome s’est fendu d’un long article dans les médias italiens. Jusqu’à là rien de répréhensible si il se contentait de reprendre les thèmes classiques de : «nous on a fait de mal à personnes, les méchants c’est eux, regardez tout ce qu’ils nous ont fait». Non seulement l’article est truffé d’erreurs grossières mais également de contre-vérités éhontées, en inversant les rôles. Mais là où le bât blesse, c’est d’accuser les Arméniens de barbares sanguinaires assoiffés de conquêtes, ce qui dans la bouche d’un ambassadeur est pour le moins inattendu, pour ne pas dire plus.

La totale méconnaissance de l’histoire du conflit Arménie-Azerbaïdjan, associée à des propositions soi-disant constructives après avoir déversé une tonne d’inepties, ne peuvent que distiller le doute dans l’esprit du public.

En Azerbaïdjan, le mot ‘ambassadeur’ ne veut forcément pas dire diplomate, pas plus que ‘autodétermination’ signifie pouvoir choisir son avenir.

Vouloir absolument appliquer un cautère sur une jambe de bois ne pourra jamais satisfaire les antagonistes.



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Traductions – revue de presse

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de Trend

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Arménie

«Nous avons discuté avec le président de l'Artsakh (Haut-Karabakh), Arayik Haroutiounian, du grand agenda de la coopération Arménie-Artsakh, du développement normal des forces armées à la stimulation de l'économie,» a écrit Le Premier ministre arménien Nigol Pachinian.

«Malheureusement, les processus politico-militaires dans notre région continuent d'être tendus ; nous assistons à des actions de provocation de la part de l'Azerbaïdjan. Mais d'un autre côté, notre stratégie, nos tactiques, notre stratégie de coopération et de développement ne changent pas parce que 


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Russie

«La Russie participe aux efforts internationaux visant à créer les conditions du règlement de divers conflits, y compris le conflit du Haut-Karabakh. Le Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par la Russie, les États-Unis et la France, se compose également de plusieurs autres pays, dont la Biélorussie, l'Allemagne, l'Italie, la Suède, la Finlande et la Turquie. Les coprésidents sont habilités à travailler quotidiennement pour créer l'atmosphère nécessaire dans laquelle les parties elles-mêmes pourraient trouver des accords généralement acceptables.

Nous n'écrivons pas de scénarios pour résoudre le problème, mais nous créons les conditions pour que les parties puissent s'entendre entre elles»,  a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors de


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Azerbaïdjan

Le conseiller du président azerbaïdjanais et chef du département des Affaires de politique étrangère du cabinet présidentiel, Hikmet Hajiyev, a commenté la vente d'armes russes à l'Arménie.

«L'armement de l'Arménie a récemment suscité de vives inquiétudes parmi la population azerbaïdjanaise. Cette question a également été soulevée par le président Ilham Aliev au président Vladimir Poutine.

Les cargaisons sont transportées depuis la Russie dans diverses directions. Nous ne sommes pas entièrement satisfaits de l'explication de la Russie et








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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de Trend