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Commentaires
et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Sur les conseils «judicieux» du grand frère ottoman, le larbin d’Erdoğan persiste et signe. «Le Haut-Karabakh retournera dans le giron azerbaidjanais, avec ou sans sa population arménienne,» mais de préférence : sans. Pour ce faire, il n’y a pas de meilleure solution que … de poursuivre l’offensive. Le petit télégraphiste du sultan peut signer tous les documents que l’on veut, cela n’a aucune importance puisqu’il n’a aucune intention de s’arrêter en si ‘bon’ chemin.
Que
peuvent faire les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, lorsque l’un des
belligérants reste sourd aux appels de cessez-le-feu ?
Les
sanctions économiques n’ayant que peu d’effets vu le risque boomerang en
retour, il serait peut-être temps d’envoyer sur le terrain une force neutre
d’interposition, non comme une armée en campagne mais comme une mission d’observation
sur la ligne de contact. Ce qui revient en fait à gonfler l’équipe du Bureau du
Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE.
Rappelons
que le label «soldat de la paix» ne peut s’appliquer que dans le cas d’un
accord, ou préaccord de paix signé entre les belligérants.
Mais
voilà, le potentat népotique ne veut rien entendre, même la mise en place
d’appareils de détection automatique de départs de tirs lui est insupportable ;
Il ne pourrait plus violer à sa guise le cessez-le-feu.
Reste
bien sûr le poids des deux grandes puissances que sont les Etats-Unis et la
Russie. Il leur suffit de mettre sérieusement la pression, autrement que par
des propos génériques, sur le mégalomane turc. Encore faut-il qu’ils aient
vraiment envie que les combats cessent.
Les
coprésidents préfèrent, et de loin, se rabattre sur leur proposition initiale,
à savoir : La résolution par étape :
1
– Le Haut-Karabakh «restitue» cinq des sept districts l’entourant. Les combats
cessent.
2
– Les Azéris reviennent dans ces districts et une force d’interposition se met
en place.
3
– Le Haut-Karabakh «restitue» les deux derniers districts et reste lié à l’Arménie
par deux couloirs cogérés.
4
– Le statut final est déterminé en dernière étape par un référendum.
Les
pays médiateurs se fichent royalement du statut final du Haut-Karabakh. Ils savent
pertinemment que l’Azerbaïdjan n’accordera jamais sa liberté aux Arméniens du
Haut-Karabakh, pas même un semblant d’autonomie et que l’Arménie ne permettra
pas que la région retourne sous le giron de Bakou.
Un
retour pur et simple à la situation d’avant 1988 signifie la disparition des
Arméniens du Haut-Karabakh. Le dictocrate azéri rêve de réitérer le processus
appliqué au Nakhitchevan ; autre région de l’ex-République démocratique d’Arménie
(1918-1920) donné à l’Azerbaïdjan par Staline.
C’est
un bel exemple de l’antinomie entre l’intégrité territoriale et le Droit à
l’autodétermination des peuples ! En attendant, il devient plus qu’urgent
de faire appliquer les droits de l’homme.
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Traductions –
revue de presse
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Interviews
réalisées par France24
1 – De l’ambassadrice d’Arménie en France, Hasmig Dolmadjian
2 - Du président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev
On
remarquera dans la seconde interview l’aplomb du dictateur qui, droit dans ses
bottes et sans sourciller, égrène de manière affable un nombre incroyable de
mensonges et de contre-vérités.