La Grande-Bretagne et l’Arménie

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

 

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Après le Brexit et le variant anglais, le Royaume-Uni est de nouveau au-devant de la scène. Si l’on peut déplorer la mort à près de 100 ans d’un membre de la famille royale britannique, on se doit plus encore de déplorer le comportement des gouvernements de sa gracieuse majesté, envers les Arméniens.

 

Les divers accords juteux passés avec l’Azerbaïdjan, ont incité Londres à soutenir Bakou quel que soit les exactions commises envers les Arméniens. Mis à part la défaite dans le détroit des Dardanelles  les relations avec la Turquie sont au beau fixe, car là encore les contrats commerciaux priment sur le reste.

 

Pour Londres, l’important n’est pas la nature et/ou le comportement des dirigeants de ces pays, mais bien la position de leur territoire et surtout le sous-sol. Cet ‘amour’ séculaire, qui remonte à l’empire ottoman pour l’un et aux Tatars pour l’autre, a notamment empêché les dirigeants britanniques de reconnaître le génocide des Arméniens, préférant utiliser des périphrases du type «ce qui s'est passé entre 1915 et 1923». Faisant fi au passage du livre, pourtant fort documenté, d’Arnold Toynbee «Livre bleu du parlement britannique de 1916».

 

On notera que les Etats-Unis s’ils parlent de «Medz Yéghern» à l’occasion du 24 Avril, ils ont au moins la décence de sortir un communiqué.  Le ‘G-word’ reste un terme interdit chez les Anglo-saxons.


Sans passer pour un antibritannique primaire, rappelons toutefois les comportements de la perfide Albion de ces dernières années ; bien que les entourloupes faites aux Arméniens du temps des empires ottoman et russe gagnent aussi à être connues.

 

A la commémoration en 2015 du centenaire du génocide des Arméniens, le niveau de représentation en Arménie du Royaume-Uni était bien inférieur à celui des trois autres membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU. Par contre, le même jour (le 24 Avril), le prince de Galles (Charles) conduisait la délégation britannique et du Commonwealth aux festivités de la victoire des Turcs sur les Alliés anglo-français, à Gallipoli. Etrange comportement pour honorer ses morts. Personne n’a bronché pour la date qui avait été volontairement avancée d’un jour par le président Erdoğan pour contrecarrer et éclipser l’événement au Mémorial du génocide à Erevan. La France avait préféré être présente ce-jour là en Arménie en la personne du Président de la République, François Hollande.

 

En septembre 2017, la Grande-Bretagne a signé un nouvel accord très juteux avec l’Azerbaïdjan, portant sur l'exploitation de trois champs pétroliers offshore - Azéri, Chirag et Gunashli8-9. Le contrat a été conclu jusqu'en 2050. La compagnie anglaise BP est le second actionnaire après la compagnie nationale SOCAR. A la signature du contrat en présence d’Ilham Aliev, le ministre britannique Alan Duncan avait déclaré : «Nous avons eu en septembre 1994 un ‘Contrat du siècle’, et maintenant nous avons le ‘Contrat du nouveau siècle’».

 

En octobre 2020, Londres a appuyé la dernière offensive (opération ‘Poing d’acier’) de l'Azerbaïdjan contre le Haut-Karabagh. Le Parlement britannique a approuvé une résolution condamnant “l’acte d’agression de l’Arménie”, et comme cela ne suffisait pas, la Grande-Bretagne a été le seul pays du Conseil de sécurité des Nations-unies à bloquer le 5 novembre, quelques jours avant la signature tripartite de Moscou, une résolution sur le cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh.

 

Il y a comme cela des pays dont l’activité extérieure porte essentiellement sur le commerce et les intérêts économiques. La Grande-Bretagne est de ceux-là. L’exemple le plus frappant est sa sortie de l’Union européenne après 48 ans de présence. Son adhésion à la Communauté économique européenne en janvier 1973 était exclusivement économique avec un certain nombre d’avantages (facilités pour les produits du Commonwealth, etc.). Par contre, Londres a toujours refusé de rentrer dans l’espace Schengen et dans la zone euro. Européen oui, mais du bout des doigts.


 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de Trend


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Arménie

 


Le Premier ministre arménien Nigol Pachinian, qui était à Moscou pour une visite de travail, a rencontré le président russe Vladimir Poutine. Il a déclaré :

 

Avant la rencontre :

«Aujourd'hui, nous allons discuter de certaines nuances du groupement russo-arménien des forces conjointes. Nous avons également un système de défense aérienne unifié dans la région, et j'espère préciser certaines nuances.

 

Je suis très heureux que 


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APCE

 


«Je suis profondément préoccupé par le sort des présumés captifs et des personnes disparues du récent conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan», a déclaré Pierre Alain Fridez (Suisse, SOC), Président de la Commission des migrations de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

 

«Ceci est d'autant plus inquiétant dans le contexte du communiqué de presse du 16 mars 2021 de la Cour européenne des droits de l'homme, indiquant que le gouvernement azerbaïdjanais n'avait pas 

 

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Russie

 


La situation actuelle au Haut-Karabakh (Artsakh) a été discutée lors de la rencontre entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergey Vershinin et l'ambassadeur arménien en Russie Vartan Toghanian.

 

Un large échange de vues a eu lieu sur la situation actuelle au Haut-Karabakh, en mettant l'accent sur les questions urgentes de fourniture d'une assistance humanitaire à la population touchée et de rétablissement d'une vie pacifique, notamment 

 

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Azerbaïdjan

 


Concernant la question des prisonniers de guerre, "Ce sujet est clos", a déclaré le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Jeyhun Bayramov lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique, Yousef Bin Ahmad Bin Abdul Rahman Al-Othaimeen.

 

«L'Azerbaïdjan a montré sa position responsable même après la déclaration du 9 novembre. Depuis ce jour, la partie azerbaïdjanaise a transféré plus de 70 prisonniers de guerre en Arménie et l'Arménie


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Turquie

 


Des combattants de l’armée de libération de la Syrie, soutenus par la Turquie du sultan Suleiman Shah, se plaignent que le commandant Abu Amsha ne les a jamais payés pour avoir combattu au Haut-Karabakh.


"Nous nous sommes battus avec l'Etat turc au Karabakh. Nous avons des personnes qui ont été blessées et des personnes qui ont été tuées. Sultan Suleiman Shah et Abu Amsha ont volé nos droits et volé les salaires des blessés et des morts, et les gens meurent de faim", a déclaré l'un des combattants.


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Libre expression

 

“La Grande-Bretagne recommence le Grand Jeu”, titre le site russe d’analyse stratégique Fond Strateguitcheskoï Koultoury (FSK). Dans la presse russe et arménienne, un nom est évoqué de plus en plus souvent : celui de Richard Moore, 57 ans, patron du MI6 (Military Intelligence section 6, le service des renseignements extérieurs britanniques) depuis juillet 2020. Diplômé d’Oxford, diplomate chevronné, ancien ambassadeur de la reine en Turquie (2014-2017), ami de trente ans du président turc Recep Tayyip Erdogan, polyglotte parlant couramment le turc, et antirusse comme il se doit, Moore est “un personnage tout ce qu’il y a de plus


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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de Trend