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Commentaires
et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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«Les chiens aboient, la caravane passe» est devenu le proverbe préféré des dirigeants azerbaidjanais depuis la fin de la guerre au Haut-Karabakh.
Les
appels depuis la fin de la guerre du Haut-Karabakh de quasiment tous les pays (Turquie
et Pakistan mis à part) et de la totalité des organisations internationales,
n’ont aucune incidence sur le potentat azéri. Il déroule son programme comme si
de rien n’était.
Non
seulement il passe outre les recommandations, mais enfonce le clou jusqu’à
qualifier des prisonniers de guerre arméniens de terroristes et leur intenter
des procès. Légalement, rien ne l’empêche d’agir ainsi, et surtout pas les
«palabres» de l’étranger. L’exemple d’Erdoğan est là pour le rassurer. Au
lendemain du coup d’Etat manqué de Juillet 2016, le sultan ottoman a nettoyé la
quasi totalité de l’opposition en les taxant de putschistes.
Les
tractations menées par le premier ministre arménien par intérim, Nigol
Pachinian, avec son homologue azerbaidjanais sont frappées du sceau du secret.
Il est pour le moins étonnant qu’une personne ayant démissionnée de son poste
pour raison d’élection législative, prenne de lourdes décisions engageant son
pays, le tout sans en aviser son entourage !
Pour
que le dictateur azéri libère 15 prisonniers arméniens, ce dont tout le monde
se félicite, il a reçu une contrepartie : La carte des mines de la région
d'Aghdam.
Le
travail des démineurs sur les territoires rétrocédés du Haut-Karabakh (près de
10.000 km²) va bon train. Toujours est-il qu’une carte détaillée équivaut à la
libération d’une quinzaine de personnes. Pour un pays civilisé et démocratique,
cela s’appelle marchander la vie des otages. Chez le dictateur azéri, c’est une
monnaie d’échange et le qualificatif «donnant-donnant» donné par Pachinian est
pour le moins déplacé. Aliev dispose encore d’un ‘épais matelas’ de 180
personnes à «échanger».
Croire
que les choses vont aller en s’améliorant, comme aime à penser la communauté
internationale, serait une grave erreur. C’est volontairement méconnaitre les
objectifs du potentat azerbaidjanais, pourtant annoncés de multiples fois. A
savoir : Rétablir l’intégrité de son territoire - c'est-à-dire l’intégralité de la RSS
d’Azerbaïdjan, tout le Haut-Karabakh compris -, et créer un corridor sécurisé avec
le Nakhitchevan et donc la Turquie – c'est-à-dire scinder le Sud de l’Arménie.
Ce
dernier projet n’est pas encore sous les projecteurs. Aucun reportage de ces
derniers mois n’indique un début de commencement de travaux de terrassement en
Arménie ni dans la région du Syunik ni dans les montagnes du Zanguézour. Par
contre, le népote s’active grandement dans la région de Zangilan.
Seul
le premier ministre par intérim est persuadé que les voies de communication
vers la Russie à travers l’Azerbaïdjan ou celles vers l’Iran à travers le
Nakhitchevan, vont permettre à l’Arménie de vivre en paix et de prospérer.
C’est méconnaitre l’histoire de l’Arménie et des Arméniens depuis plus d’un
siècle avec ses voisins turcs, tatars et azéris. Cette lacune culturelle associée
à une incompétence chronique en politique étrangère, a conduit l’Arménie dans
la situation actuelle.
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Traductions –
revue de presse
Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Azernews, de News.az, et de Hurriyet
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Arménie
Le Premier ministre par intérim Nigol Pachinian a reçu la délégation américaine conduite par le sous-secrétaire d'État adjoint par intérim aux Affaires européennes et eurasiennes Philip Reeker.
Nigol Pachinian a souligné
l'importance du développement de la coopération arméno-américaine, notant que
la visite est une bonne occasion de discuter de l'agenda et des perspectives
des relations bilatérales.
Il a remercié le président américain Joe Biden pour sa condamnation officielle du génocide arménien et a exprimé l'espoir qu'il contribuera au maintien de la stabilité et
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Conseil
de l’Europe
«Le Conseil de l'Europe est actuellement engagé dans un dialogue pour développer un ensemble de mesures de confiance entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, à la suite du conflit le plus récent dans et autour du Haut-Karabakh,» a déclaré la Secrétaire générale Marija Pejčinović Burić.
Ses remarques sont intervenues lors du
Conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en
Europe (OSCE) à Vienne.
«Des mesures de confiance sont en place pour
l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud et la Transnistrie. Leur succès repose sur
l'engagement des autorités.
Ils sont conscients que le Conseil de
l'Europe soutient pleinement et fermement l'indépendance et l'intégrité
territoriale de ses Etats membres à l'intérieur de leurs frontières internationalement
reconnues. L’investissement de ce temps et de ces efforts en vaut la peine.
L'accès et le contact de ce type ne peuvent
que contribuer à garantir que les droits fondamentaux des personnes sont
respectés et que la confiance est établie comme fondement sur lequel une paix
durable peut être construite",
a-t-elle poursuivi.
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Russie
«Je comprends que maintenant beaucoup parlent du fait que le statut du Haut-Karabakh n'est toujours pas résolu. Cela doit être finalement convenu avec la participation des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE, qui, à ce stade, ne doivent probablement pas soulever le problème du statut, mais contribuer à renforcer les mesures de confiance, résoudre les problèmes humanitaires, afin que les Arméniens et les Azerbaïdjanais commencer à vivre ensemble dans la sécurité et la prospérité économique. Et puis, je vous assure que dans quelques années, toutes les questions liées au statut seront résolues beaucoup plus facilement», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré lors du forum Primakov Readings.
«Les déclarations des capitales des pays participant au conflit et des États voisins sont souvent motivées par
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Etats-Unis
Le secrétaire d'État Antony Blinken a déclaré que les États-Unis continuent d'examiner la possibilité d'arrêter l'aide militaire américaine à l'Azerbaïdjan
La déclaration est intervenue lors
d'une audition de la Commission sénatoriale des relations étrangères du 8 juin
avec le secrétaire d'État Blinken sur les priorités d'aide étrangère du
président Biden pour l'exercice 2022. Le secrétaire Blinken a également été
confronté à des préoccupations similaires concernant la poursuite de l'aide
américaine à l'Azerbaïdjan, la captivité illégale des prisonniers de guerre
arméniens (PG) par le régime Aliev et les liens des États-Unis avec le régime
autocratique d'Erdoğan.
Le secrétaire Blinken a indiqué: «Nous devons continuer à examiner cela. J'ai travaillé
activement sur ce sujet en particulier, en obtenant le retour des prisonniers,
en m'engageant dans une véritable négociation de processus de discussion sur
une résolution réelle et en travaillant sur ces choses, et j'espérais que nous
obtiendrions quelques résultats. Mais je pense que nous devons continuer à
examiner et réexaminer cela à l'avenir.»
Le président Joe Biden discutera du
conflit du Haut-Karabakh lors de sa rencontre avec le président Recep Tayyip
Erdogan en marge d'un sommet de l'OTAN à Bruxelles le 14 juin. Biden
rencontrera également le président Vladimir Poutine à Genève, en Suisse, le 16
juin, où les deux vont discuter du règlement des conflits régionaux, entre
autres.
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OTSC
«La situation à la frontière arméno-azerbaïdjanaise fait l'objet d'une attention particulière en particulier dans les zones frontalières de la province de Syunik en Arménie.. La situation sur le terrain se stabilise progressivement. L'important est qu'ils n’y a plus de tirs,» a déclaré le secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective Stanislav Zas lors d'un forum de l'OSCE le mercredi 10 juin.
«Nous nous félicitons de l'intention des
parties de résoudre pacifiquement les problèmes de violations des frontières.
Nous y voyons des perspectives d'établir une paix à long terme. Dans le même
temps, les risques d'escalade de la situation persistent», a souligné Zas.
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France
Le président Emmanuel Macron entend discuter avec son homologue Recep Tayyip Erdoğan de sujets de discordes en Libye en marge d'un sommet de l'OTAN qui se tiendra à Bruxelles le 14 juin.
"Je veux parler de la situation en
Syrie, en Libye, du Haut-Karabakh et des relations entre l'Arménie et
l'Azerbaïdjan. Nous avons de profonds désaccords mais nous devons continuer à
nous parler.
Quand nous sommes membres d'une même
organisation, nous ne pouvons pas décider d'acheter des équipements qui ne
permettent pas l'interopérabilité, nous ne pouvons pas décider de mener des opérations
unilatérales qui vont à l'encontre des intérêts des coalitions que nous avons
construites", a déclaré Macron lors
d'une conférence de presse à Paris le jeudi 10 juin.
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Azerbaïdjan
En plus des «affaires pénales» déposées contre 14 militaires arméniens, 13 autres ont été ajoutés. Ainsi, les autorités azerbaïdjanaises ont annoncé les noms de 27 militaires arméniens qu'elles ont l'intention de "juger" pour «terrorisme» dans la capitale Bakou .
L'Azerbaïdjan continue sa farce cynique contre les militaires arméniens – et sous la forme de
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Azernews, de News.az, et de Hurriyet