Artsakh (Haut-Karabakh)

 


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

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La guerre de 44 jours est officiellement terminée depuis le 10 novembre 2020-0 h, jour de la signature à Moscou de l’accord de cessez-le-feu tripartite – Russie, Arménie, Azerbaïdjan. Un document complété par deux autres, issus de nouvelles réunions trilatérales du 11 janvier et du 26 novembre 2021.

 

L’Artsakh se relève petit à petit grâce aux soutiens de l’Arménie, des Arméniens de la diaspora, de l’Union européenne européens, ainsi que de l’État de la Californie. Quant à la Russie, elle apporte sa contribution inestimable par la présence de ses soldats de la paix, lesquels assurent la protection physique des Artsakhiotes contre les assauts de la soldatesque azérie.

 

Certes ce n’est plus la guerre, mais le constat est loin d’être positif. Non seulement tous les prisonniers n’ont pas été rendus, mais le territoire de l’Arménie a été grignoté sur des arguments fallacieux de tracé frontalier. Pour presser l’Arménie, le dictateur azéri s’en prend maintenant aux monuments arméniens dans les territoires nouvellement conquis. Quand il ne peut les détruire, il en efface l’origine. Après cela, l’autocrate s’étonne que l’Arménie tarde à mettre en œuvre les travaux qui lui incombent et va se plaindre auprès de Poutine !

 

Tout le monde se souvient des propos d’Ilham Heydar öglu Aliev au lendemain de sa victoire de novembre 2020 : “J'avais dit qu'on chasserait les Arméniens de nos terres comme des chiens, et nous l'avons fait”. Il n’attend qu’une chose : Éradiquer les Arméniens de « ses » terres et faire au plus vite la jonction avec le Nakhitchevan.

 

Pour ce qui est de vider le Haut-Karabakh de sa population, il doit encore patienter jusqu’en novembre 2025, date de fin du mandat de 5 ans des soldats de la paix russes en Artsakh. Car il faut s’appeler Biden ou Macron (les deux autres coprésidents du groupe de Minsk de l(OSCE) pour croire que les Artsakhiotes pourront vivre en paix sous l’autorité de Bakou.

 

Pour les États-Unis, cela n’a jamais été leur ‘tasse de thé’ ; et ce d’autant plus que les derniers événements en Ukraine occupent le devant de la scène. Pour le président français, son droit dans ses bottes et du haut de sa neutralité, passe son temps à ménager la chèvre et le chou. Négociant des marchés juteux avec l’un, et abondant l’enveloppe sociale/culturelle de l’autre.

 

Quant au camarade Poutine, ses contributions ont consisté à stopper la guerre Arménie-Azerbaïdjan et à mettre une force d’interposition en Artsakh ; nettement plus efficaces que les deux autres. Les Arméniens avaient espéré qu’il appuierait le droit à l’autodétermination des peuples et reconnaitrait, à l’exemple de l’Abkhazie et de l’Ossétie, la République autoproclamée d’Artsakh. Mais quand il reconnait une République ou deux, c’est avant tout pour embêter celui d’en face. Hier comme aujourd’hui, celui ou ceux d’en face, sont les Occidentaux.

 

Dans le cas du Haut-Karabakh, celui d’en face… c’est la Turquie et à travers elle, l’OTAN. Avec en plus le risque de voir se réaliser le rêve d’Erdoğan : Le pan-turquisme vers l’Asie centrale. Comme il a déjà à faire face à ce dernier en Irak et surtout en Syrie, il ne tient pas à créer un nouveau front au Sud-Caucase et se faire un ennemi du maillon faible de l’OTAN, qui ne demande qu’à passer du côté obscur de la Force.

 

A l’opposé de Bakou, Erevan, tout comme Stépanaguerd, attendent que les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE sortent de leur léthargie et fassent un peu plus sérieusement et efficacement ce pourquoi ils ont été mandatés.

 

 

 

PS : A lire « L’Arménie et l’agenda économique turco-azerbaïdjanaise » par David Sarkissian

 

 

 

 

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Traductions – revue de presse

 

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, et de APA


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Arménie

 


« Le mouvement Karabakh, qui a commencé le 20 février 1988, a marqué un tournant dans l'histoire future du peuple arménien. Le mouvement national formé en Arménie et en Artsakh était exceptionnel dans sa puissance, il était profondément national et démocratique, «  a déclaré le Premier ministre Nigol Pachinian dans un message à l'occasion du 34ème anniversaire du mouvement.

 

"À travers le mouvement populaire, notre peuple a une fois de plus montré son unité, sa capacité à s'unir et à agir résolument comme un poing uni pour la réalisation des objectifs nationaux. C'était 

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Artsakh

 


L'Assemblée nationale d'Artsakh a adopté à l'unanimité la loi sur les territoires occupés d'Artsakh (Haut-Karabakh).

 

La loi s'applique aux territoires occupés pendant et avant la guerre de 2020. Il donne un statut clair aux territoires occupés à la suite des trois guerres d'Artsakh.

 

"Cette loi n'est pas seulement la formulation juridique de la position politique de l'État, mais réglemente également les relations juridiques dans  

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Union européenne

 


Dans le rapport annuel de 2021, il est indiqué :

 

« Le Parlement européen appelle l'UE, ses États membres et la haute représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurit, vice-présidente de la Commission européenne (HR/VP), à s'engager activement dans la recherche d'un règlement durable sur le Haut-Karabakh et empêcher une nouvelle escalade des tensions dans la région, notamment en pressant l'Azerbaïdjan et l'Arménie de régler les problèmes d'après-guerre, notamment la démarcation des frontières et la libération de tous les prisonniers de guerre restants.

 

Le groupe de Minsk de l'OSCE reste le seul format internationalement reconnu pour la résolution de ce conflit sur la base des principes d'intégrité territoriale, de non-recours à la force, d'autodétermination et d'égalité des droits, et de résolution pacifique des conflits.

 

L'Union européenne appelle au retour rapide du groupe de Minsk dans son rôle de médiateur. »

 

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ONU - OTSC

 


« L'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) a été un partenaire important pour l'ONU. Aujourd'hui plus que jamais, une Organisation des Nations Unies plus efficace dépend d'une coopération plus forte et plus approfondie avec les organisations régionales, »
a déclaré le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors du débat public du Conseil de sécurité sur la coopération entre l'ONU et l’OTSC.

 

« L’ONU attend avec impatience de  

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Russie

 


Suite à la rencontre à Moscou du président Vladimir Poutine et de son homologue Ilham Aliev, le maître du Kremlin a déclaré :

 

""Aujourd'hui, nous signerons la Déclaration sur l'interaction alliée. Ceci, bien évidemment, est une nouvelle étape dans le développement de nos relations, et, bien sûr, cela est devenu possible, y compris après avoir réglé la question du Karabakh, qui n'a pas encore été entièrement résolu en général, mais

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Grèce

 


« Les déclarations de la Turquie soulèvent des questions sur son engagement envers l'OTAN. Je suis attristé que la Turquie ait choisi de maintenir sa position. Au moment où l'OTAN doit démontrer son unité dans la défense de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, la Turquie a décidé de menacer la Grèce et de remettre en question sa présence même et son engagement envers l'OTAN et la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations unies, »
a déclaré

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Turquie-Azerbaïdjan

 


"Nous condamnons fermement la déclaration du ministère arménien des Affaires étrangères soutenant la décision illégale du 20 février 1988, qui a jeté les bases du séparatisme agressif des Arméniens radicaux de la région autonome du Haut-Karabakh (RAHK) de la RSS d'Azerbaïdjan",
a déclaré le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.

 

"La décision susmentionnée contredit la Constitution de l'URSS, la loi de 1981 sur la RAHK, ainsi que 

 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Hrabarag, et de APA